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Comme en passant

13 Janvier 2010, 19:09pm

Publié par Ardalia

Chers lecteurs, si vous attendez la suite du précédent billet, sachez que la séance fut en effet très violente, jusqu'à non seulement sangloter, ce qui est très inconfortable allongé, mais jusqu'à trembler physiquement, ce que j'ai annoncé à mon psy sous une forme quelque peu abrupte : "Mais putain, mais je tremble !"
Je suis ressortie de là comme d'un essorage de machine à laver, un peu hagarde et très humectée.

Se sont ensuivies de longues réflexions sur ma paranoïa, une crise de paranoîa quant à ma paranoïa (où le serpent ne se mord plus seulement la queue mais par-dessus la tête...) et enfin une arrivée en douceur sur les bords du narcissisme et donc au dessus de l'immense faille qu'il recouvre. Faille que faille, j'essaie ainsi de comprendre, afin -- mais peut-être est-ce un espoir fou -- de les inverser, les mécanismes profonds de mon àquoibonisme aussi constant dans la crise que dans le calme.

A part ça, aujourd'hui, au cours d'une promenade (eh oui, et si tu te demandes, cher lecteur, oui, j'ai mal), j' ai esquissé quelques mots de sables sur des fronts de pierre, et c'était poésie. 

Bien à vous. 
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P
<br /> Parfois, la seule existence possible réside dans la non existence.<br /> <br /> <br />
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A
<br /> "j' ai esquissé quelques mots de sables sur des fronts de pierre, et c'était poésie."<br /> <br /> C'est déjà ça, peut-être...<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Ou bien est-ce la seule possibilité, en fait.<br /> <br /> <br />
P
<br /> Dans ce vide, la douleur peut aussi exprimer une terrible envie de vivre.... impossible ? <br /> <br /> <br />
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A
<br /> Une impossible envie de vivre, oui, c'est très juste.<br /> <br /> <br />