Top articles
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134/366 Au cinéma
Aujourd'hui-hier, je suis allée voir The Dark Knight Rises (les angliches mettent des majuscules partout). C'est un grand, un immense, un incroyable navet aux salsifis. Une chose si irréffragablement bousesque que les mots me manquent. Dans un interminable...
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135/366 Macédoine
Pourtant, ce n'est pas comme si je n'y pensais pas ! Presque tous les jours, je regarde la feuille des suggestions et puis soit il est trop tôt, soit il est temps, mais elles me sortent de la tête et le temps passé à faire passer le temps se dévide comme...
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136/366 A l'occasion papier chiffon
Les papiers que j'ai rapportés de chez mes parents, quelques pages de journal intime, quelques dessins. Ceux qui dépassent de mon porte-carte, tous les reçus dont je prends désormais grand soin, ayant résolu de tenir mes comptes. Ceux que j'ai réunis...
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138/366 Marcher dans des tennis
J'ai pensé pouvoir l'atteindre par l'hôpital de la Grave et suis donc passée sous les arcades et ai traversé les cours des bâtiments. Mais passée devant la morgue idéalement sinistre, j'ai dû me rendre à l'évidence : pas de sortie possible. il a donc...
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139/366 Badauder à l'envi
La dernière fois que j'ai emprunté le pont des Catalans était aussi la première. Je me souviens que moi et la petite compagnie étions rentrés par ce pont après avoir déjeuné dans un excellent restaurant franchouille. Je ne me souviens pas de mon assiette,...
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141/366 Pas seule à moitié
Hier j'ai marché six kilomètres en environ une heure vingt, moi qui croyais marcher vite. Aujourd'hui, j'étais prête à toucher le fond de la déprime, comme chaque 15 août, mais les choses ne se sont pas si mal enchaînées. J'ai lancé une défragmentation...
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143/366 Des chocottes bien réelles
Non, ce n'était pas l'ordinateur, aujourd'hui. L'ordinateur, c'était il y a deux jours. Aujourd'huii, c'est cet appareil dont la pile a coulé, ce qui m'a brûlé l'arrière de l'oreille (Cela n'arrive jamais, elle était défectueuse). Je n'ai compris la chose...
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144/366 Récolter
Aujourd'hui, j'avais besoin, comme bien souvent, de gentillesse, pour arrondir mes angles et répondre à la mienne. J'avais grand besoin de confiance et je n'en ai pas beaucoup, ni en moi, ni en l'autre. J'avais besoin d'intelligence et de stimulation,...
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150/366 Bécassine
Une fois de plus, je n'ai pas dit bonjour à la prostituée au coin de ma rue. Elles sont souvent trois ou quatre, noires, potelées et sexy dans leurs vêtements moulants. Elles remontent sur l'autre rue, je ne sais pas si ça signifie qu'elles agrandissent...
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155/366 \o/
J'avais le choix entre 4 salles de sport où je pouvais me rendre aisément de chez moi. La plus proche, adorable, demande un engagement de 24 mois pour le plus bas tarif. Excessif. La seconde est odieusement chère. La troisième est plus loin, les machines...
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157/366 Narcisse du fond du puits
Ce blog donne-t-il un bon reflet de ce que je suis ? Un bon reflet, peut-être, mais surtout parcellaire. Aucun billet ne peut offrir le reflet d'une journée, les mille pensées, les cent humeurs et les dix rires qui parfois me traversent. Les grandes activités...
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159/366 Électronique nique nique...
Sur mon bureau se cotoient l'écran de l'ordinateur et celui de la télévision, qui sert à étendre le bureau du premier. Cela me permet de voir les DVDs dans une moindre définition, mais avec de plus belles couleurs en plus grand. J'ai peur, non pas pour...
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160/366 Une journée faste.
Qui m'a parlé, aujourd'hui ? Personne à la salle de sport. Un type dans la rue qui éructé une longue phrase où je n'ai compris que "madame" et "l'effet que tu me fais", un. La jeune femme qui m'a ouvert la porte du kiné, deux. Mon adorable kiné, trois....
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161/366 Lvovsky repasse
Attention les marches, attention, l'une après l'autre, la lumière est mauvaise. D'une marche après l'autre, ne pas faire déborder la cuvette où baigne le cœur qui fait flic-flac au dessus du ventre. Que de vie, que d'amour à recréer un tel monde fou et...
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169/366 Ça planait...
Ce matin, je suis allée à la salle de sport, avec le soutien que quelques gelules vitaminées pour que mon corps puisse bien récupérer. Entre douleur et étirements, j'ai pu faire même des abdos. Cet après-midi, nous avons marché plus de deux heures avec...
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171/366 D'une fièvre typhoïde.
Je n'ai pas réussi à y être avant 10h, qui plus est, un ruban signalant des travaux barrait l'entrée. J'hésitais quand une jeune fille est arrivée et m'a invitée à forcer ce maigre barrage avec elle. J'ai donc fait ma séance de sport. Du vélo, puis toutes...
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Anecdotisme verbeux.
Je ne suis pourtant pas une grande férue d'anecdotes, surtout quand c'est la seule façon d'exister que trouvent les gens, mais je reconnais que l'anecdote fait partie du ciment social, parmi les sujets de conversations qui aident à connaître l'autre,...
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176/366 Les rêves-bleus
Aujourd'hui perte d'illusions. C'est ce dont parlait mon cauchemar d'il y a deux nuits et que j'ai raconté à mon psy, aujourd'hui. Ce n'est qu'en rentrant chez moi que j'ai compris la portée politique de ce rêve. Le pistolet au bout en forme d'antenne...
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177/366 Miroirs
Le visage de ce très beau et fin jeune homme noir qui m'a retenue d'utiliser une machine qu'il n'avait pas encore nettoyée, à la salle de sport. Le visage inaperçu de la personne de l'association qui animait la réunion : j'ai bien vu tous les autres à...
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180/366 Pchit.
Aujourd'hui, je n'étais pas en noir et blanc, mais en gris et blanc cassé. Le jean est si vieux et fin que je m'attends à le voir exploser en poussière d'un instant à l'autre et à me retrouver en culotte dans la rue. C'est du moins la pensée qui m'a traversée...
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182/366
Chers lecteurs, vous voilà bien négligés. Le jeu des 366 réels à prise rapide me pèse, Je ressens mal ces contraintes d'espace de sujet, etc. Et je n'ai pas envie d'écrire tous les jours. Ces derniers temps, entre le sport, le kiné et les amis, ma vie...
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183/366 Pauvre de moi
Aujourd'hui, de l'argent, j'ai dépensé un peu, quoique très raisonnablement. Mais en remontant cette rue si jolie et populeuse, j'ai ai vu une femme d'une quarantaine d'années, avec un enfant. C'était peut-être une fille, je n'avais d'yeux que pour le...
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184/366 Vade retro primidi
Aujourd'hui, j'ai porté une attention particulière à ne pas me laisser dominer par la déprime. Ne pas trop me pencher sur ma vie sentimentale désertique et ne pas trop penser à ce jeune homme que je ne comprends pas vraiment. Ne pas laisser la déprime...
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186/366 Oh bah, moi : mites ramonées !
Depuis quelques jours, d'étranges petits papillons de nuit s'envolaient affolés de derrière le four, je m'en suis étonnée sans plus. Lundi, mes invités du dîner m'ont informée que ce n'étaient pas des papillons et que mon plafond était en partie tapissé...
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187/366 Ça ne passera pas comme ça
Jean-Jacques, je l'ai vite surnommé Gigi, prononcé "Djidji" comme le faisait Dalida dans Gigi l'amoroso. Nous nous sommes connus à la fac, c'est Valérie — qui deviendrait son épouse — qui me l'a recommandé, car il osait bidouiller les BIOS des ordinateurs...