Un bien pour un bien
Chers lecteurs, en ce moment même je devrais me mettre en route pour la soirée mensuelle des blogueurs toulousains. Malheureusement, je me suis fait prétrir, tordre et écrabouiller chez
l'ostéopathe hier, et mon dos qui ne disait plus rien à force de ne plus être solliciter s'est réveillé et me proteste fort contre le traitement bruyant et douloureux qu'on lui a fait subir, je
le comprends, ce ne sont pas des manières (quoique...).
j'ai appris que mes lombaires du haut étaient raides, que c'était pour cette raison que j'avais une cambrure trop courte, ce dont je ne me serais pas doutée. Le médecin ès-papouilles vigoureuses veut me revoir en septembre mais ayant pris l'habitude de faire seule ce que je ne peux faire à deux, j'ai demandé si je pouvais travailler à améliorer la situation en attendant. Me voici donc pourvue de trois exercices plus ou moins sexys pour assouplir cette zone charnière de mon dos. En attendant, car en l'état des choses il est hors de question de faire quelque gymnastique que ce soit, j'aime cette idée de me faire du bien.
Il y a un plaisir intense à se faire du bien, même s'il n'est pas sensitif ou sensuel même si ce n'est pas un plaisir facile. Remarquez, mon exercice préféré à la muscu était les muscles lombaires, puisque le torse pendant la tête en bas dans le vide, toutes mes vertèbres se décollaient et c'était vraiment très agréable (pouquoi me suis-je refusé le cochon pendu, enfant, pourquoi ?). Mais enfin, c'était une petite douleur soulageant une douleur plus grande. Là, à partir d'une absence de douleur, je vais faire des exercices d'assouplissement qui, vous le savez peut-être, demandent uni recentrement sur soi entièrement positif, dans la douceur des déplacements, dans l'exercice précis de la respiration, dans la jouissance de la flexibilité qui s'acquiert ou s'entretient. La souplesse est bien plus précieuse que la musculation car son seul exercice entretient les muscles, elle favorise la circulation sanguine, l'élimination des toxines, la relaxation, l'humeur, même.
Ce que je cherchais dans la musculation, c'était une douleur, l'idée que la force s'acquiert dans la souffrance, qu'il faut payer pour l'avoir, j'en étais même à affectionner les courbatures qui me prouvaient que j'étais vivante...
Je ne veux plus de cette route de souffrance, de cette idée que les choses se paient, que le bon n'est qu'au cœur du mal. Faire des choses bonnes pour soi, ce n'est pas de l'attendrissement, ce n'est pas de l'égoïsme, ce n'est pas vil et méprisable... Cela vous semble évident ? Je ne suis pas parvenue encore à comprendre cette idée à fond, mais j'y travaille, vous pouvez me croire ! "Aime ton prochain comme toi-même" a dit le Charpentier. il n'a pas dit construit ton amour sur ton néant, sur le mépris de toi-même, sur ta misère. De fait, c'est assez clair avec l'analyse et les années, moins on se juge, moins on juge ; mieux l'on s'aime, mieux on aime,
J'espère que ce bien que je vais m'accorder, si modeste soit-il, rejaillira sur tous, j'en suis sûre. Quelle magnifique pensée !
Si vous ne l'aviez pas déjà compris, cette révélation est bien plus profonde que trois exercices de gymnastique... C'est une chance de m'offrir un demain.
j'ai appris que mes lombaires du haut étaient raides, que c'était pour cette raison que j'avais une cambrure trop courte, ce dont je ne me serais pas doutée. Le médecin ès-papouilles vigoureuses veut me revoir en septembre mais ayant pris l'habitude de faire seule ce que je ne peux faire à deux, j'ai demandé si je pouvais travailler à améliorer la situation en attendant. Me voici donc pourvue de trois exercices plus ou moins sexys pour assouplir cette zone charnière de mon dos. En attendant, car en l'état des choses il est hors de question de faire quelque gymnastique que ce soit, j'aime cette idée de me faire du bien.
Il y a un plaisir intense à se faire du bien, même s'il n'est pas sensitif ou sensuel même si ce n'est pas un plaisir facile. Remarquez, mon exercice préféré à la muscu était les muscles lombaires, puisque le torse pendant la tête en bas dans le vide, toutes mes vertèbres se décollaient et c'était vraiment très agréable (pouquoi me suis-je refusé le cochon pendu, enfant, pourquoi ?). Mais enfin, c'était une petite douleur soulageant une douleur plus grande. Là, à partir d'une absence de douleur, je vais faire des exercices d'assouplissement qui, vous le savez peut-être, demandent uni recentrement sur soi entièrement positif, dans la douceur des déplacements, dans l'exercice précis de la respiration, dans la jouissance de la flexibilité qui s'acquiert ou s'entretient. La souplesse est bien plus précieuse que la musculation car son seul exercice entretient les muscles, elle favorise la circulation sanguine, l'élimination des toxines, la relaxation, l'humeur, même.
Ce que je cherchais dans la musculation, c'était une douleur, l'idée que la force s'acquiert dans la souffrance, qu'il faut payer pour l'avoir, j'en étais même à affectionner les courbatures qui me prouvaient que j'étais vivante...
Je ne veux plus de cette route de souffrance, de cette idée que les choses se paient, que le bon n'est qu'au cœur du mal. Faire des choses bonnes pour soi, ce n'est pas de l'attendrissement, ce n'est pas de l'égoïsme, ce n'est pas vil et méprisable... Cela vous semble évident ? Je ne suis pas parvenue encore à comprendre cette idée à fond, mais j'y travaille, vous pouvez me croire ! "Aime ton prochain comme toi-même" a dit le Charpentier. il n'a pas dit construit ton amour sur ton néant, sur le mépris de toi-même, sur ta misère. De fait, c'est assez clair avec l'analyse et les années, moins on se juge, moins on juge ; mieux l'on s'aime, mieux on aime,
J'espère que ce bien que je vais m'accorder, si modeste soit-il, rejaillira sur tous, j'en suis sûre. Quelle magnifique pensée !
Si vous ne l'aviez pas déjà compris, cette révélation est bien plus profonde que trois exercices de gymnastique... C'est une chance de m'offrir un demain.
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