Métro Varenne
Dernier album de photos, au musée Rodin, pour finir. Encore un très vieux rêve de réalisé, à moitié gâché par
les touristes nombreux et une fort triste météo. La tête d'Hugo en argile est une pièce de l'exposition pour laquelle on m'a interdit d'autres clichés, malheureusement. C'est pourtant là que j'ai
pris le plus grand plaisir, parmis les portraits plus ou moins connus, mis en valeur sous de savants éclairages. Quelle joie! Il s'en est fallu de très peu que mes larmes ne coulent d'émotion
devant un portrait de Camille Claudel mais déjà le sublime Hugo de bronze m'avait ébranlée, déjà les bustes figeant l'instant d'un abandon fragile m'avaient beaucoup émue. Cet instant de grâce
retomba bien vite dans les basses réalités matérielles, celles d'un travail violent, acharné, forcené... Comme les mains m'ont brûlé de soif, criant vers la glaise, la pierre et la chair!
L'abstraction de l'acte du photographe n'est pas pour me déplaire, mais il se révéla tellement frustrant, par moment...
La création me manque et je ne sais plus quoi dire.

La création me manque et je ne sais plus quoi dire.

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