Tu es trop exigeant
Une personne à qui je demandais comment elle expliquait son célibat persistant m'a répondu : "Sans doute que je suis trop exigeant." Malheureusement, cette personne descendait à ce moment à sa
station de métro et je ne pus lui dire le fond de ma pensée à propos de ces mots.
Tout d'abord, ces mots sentent fort la conclusion "amicale" des gens qui prétendent te connaître et s'attachent surtout à te casser pour que tu ne bouges pas de leur domination gouroutisante. J'exagère, mais pas tant que cela. Le problème, c'est que dit comme ça "TROP exigeant", on a le sentiment de fauter et l'on est enfoncé dans la culpabilité qui n'est pas faite pour minimiser les rêves, loin s'en faut...
Le problème ne vient pas des rêves, ou des exigences délirantes, mais de l'estime de soi. La disproportion des rêves est inversement proportionnelle à l'estime, l'amour que l'on a pour soi. Pour bien aimer l'autre, il faut bien s'aimer soi d'abord, sinon, on se goure ou plutôt, la vie nous montre en la personne "qui n'est pas la bonne", ce que nous devons apprendre à aimer en nous.
Il n'y a pas de faute, juste que l'on se connait mal, que l'on ne tire pas les bonnes leçons des "échecs", que l'on écoute trop les bavards qui savent tout.
Je suis fâchée contre cette tendance à faire culpabiliser les gens sur leur symptômes. C'est injuste, imbécile et violent. Il ne faut pas se laisser persuader que l'on est en faute de n'être pas aimé pour soi.
Il n'y a pas de faute d'amour, c'est l'amour qui a fait défaut. Et c'est lui qu'il faut retrouver, car c'est lui qui donnera la clef...
Tout d'abord, ces mots sentent fort la conclusion "amicale" des gens qui prétendent te connaître et s'attachent surtout à te casser pour que tu ne bouges pas de leur domination gouroutisante. J'exagère, mais pas tant que cela. Le problème, c'est que dit comme ça "TROP exigeant", on a le sentiment de fauter et l'on est enfoncé dans la culpabilité qui n'est pas faite pour minimiser les rêves, loin s'en faut...
Le problème ne vient pas des rêves, ou des exigences délirantes, mais de l'estime de soi. La disproportion des rêves est inversement proportionnelle à l'estime, l'amour que l'on a pour soi. Pour bien aimer l'autre, il faut bien s'aimer soi d'abord, sinon, on se goure ou plutôt, la vie nous montre en la personne "qui n'est pas la bonne", ce que nous devons apprendre à aimer en nous.
Il n'y a pas de faute, juste que l'on se connait mal, que l'on ne tire pas les bonnes leçons des "échecs", que l'on écoute trop les bavards qui savent tout.
Je suis fâchée contre cette tendance à faire culpabiliser les gens sur leur symptômes. C'est injuste, imbécile et violent. Il ne faut pas se laisser persuader que l'on est en faute de n'être pas aimé pour soi.
Il n'y a pas de faute d'amour, c'est l'amour qui a fait défaut. Et c'est lui qu'il faut retrouver, car c'est lui qui donnera la clef...
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