212/366 Appât rance
Il semblerait que ce soit plus facile de prendre soin de soi quand on se sait ou s'imagine observé ou, du moins, vu. J'aspire à une discipline plus détachée, mais ne fais pas grand-chose pour m'astreindre, absorbée par l'engorgement de vacuite, de distraction, fascinée par le vide. Pourquoi continuer à fuir le réel, alors même que je m'y attache de mieux en mieux chaque année qui passe ? Sans rencontres, il est bien difficile de ressentir ces électrochocs décisifs.
Aujourd'hui il paraît.