204/366 Testostérone et moi.
Aujourd'hui, il y avait foule dans l'appartement d'en face. Pour lire une lettre, j'ai dû ouvrir ma fenêtre et là, sur le balcon, se tenait un magnifique cinquantenaire, grand, beau (j'y voyait flou) et charmant : mon propriétaire. Il m'a demandé si tout allait bien, j'ai parlé isolation, il m'a dit "peut-être cet été", j'ai parlé de la chaudière il m'a dit qu'il en verrait ses types. Les types sont venus, polis, concentrés, exquis. Ils vont donner mon numéro au big chef plombier qui, en ce moment, travaille de 7h à 22h, sept jours sur sept. J'espère seulement qu'il ne fait pas construire en Corse...
Aujourd'hui la foule.
PS Je suis sous le charme, car je compare avec les sombres fripouilles qui géraient mon ancien appartement. Ces ouvriers qui, de leur brutalité, ont fendu un tuyau de gaz et ont choisi de me le cacher, me laissant le soin d'appeler, lorsque l'odeur m'aurait avertie, les pompiers puis le technicien du gaz. Remerciez les pervers, ils vous rapellent que le mal existe... Mais là, entre l'agence droite dans ses bottes, le proprio droit dans les siennes, les ouvriers sur la même tonalité, j'ai le sentiment d'être tombée sur un sacré nid de gens bien. Eh bien, ça fait tout bizarre et tout chaud.