202/366 Le pouls fuyant
Elles sont quelques-unes à s'étirer longuement et largement sur le plafond. Elles, ces grosses veines sans doute pleines de plâtre mal réparti on un peu affaissé. Le sommeil venuant, la vue se brouille et l'on dirait qu'elles battent à un rythme sanguin sombre et effrayant. A cette scansion imaginaire et silencieuse, je répond par l'extinction des feux. Les fantômes ne sont que dans mon cœur, c'est lui qu'il faut exorciser. En attendant, le sommeil vaut bien un pardon.
Aujourd'hui un détail au plafond.