111/366 Royalismes
J'en ai enfin fini avec Udolphe. Plus de huit cents pages tout de même. J'ai enchaîné avec la récompense, Béatrix de Balzac, un roman des Scènes de la Vie Privée. Il y est brossé, dans les plus infimes détails des rides, le portrait d'un frère et d'une sœur vieux comme Hérode, deux aristocrates bretons aussi droits qu'un clocher accrochés comme des berniques à leur conscience aigüe d'avoir "fait leur devoir". Balzac est sublime de pénétration, c'est un peu agaçant de le retrouver si acharné royaliste, surtout un jour où l'on nous agite du Maurras sous le nez...
Aujourd'hui ceux qui s'accrochent.