Au bord du rien
De retour d'un court séjour chez mes parents, je me retrouve devant ce trou béant qu'est ma vie, ces vides qui se multiplient : relationnels, affectifs, projectifs.
Je ne sais pas dire adieu, les amitiés mortes me hantent, je voudrais retrouver l'illusion qui m'aveuglait alors d'être auprès de gens qui me voulaient du bien. C'est sans conséquence, sinon que me ronge l'amertume de mon manque de discernement et que me sape la certitude de n'en avoir pas plus qu'hier. Comment croire aux demains afferctueux ?
La brutalité me gagne, le cynisme et l'intolérance s'emparent de mes yeux qui griffent les présents des autres, ceux qui vivent, ceux qui essaient, ceux qui apprennent.
Je suis décidément bien laide.
Avez-vous senti ces jours au goût de sel où vous deveniez plus adultes, où les illusions brisées vous ont ouvert des sentiers inconnus, mystérieux et féconds, effrayants et attirants ? Après avoir mis un genou à terre, vous vous releviez moins vite, plus lourds d'une expérience approfondie de vous-même et du monde. Vous vous étiez rapprochés de vos désirs...
Chérissez ces jours douloureux, car ils font cruellement défaut à d'autres moins éveillés, moins conscients du réel, moins forts.
Après avoir repoussé cette tentation depuis 3 ans, je me suis inscrite sur faiscebouque, qui, piochant dans ma liste de contacts m'a jeté au visage les noms de ceux qui me haïssent aujourd'hui, de ceux qui s'envolent dans un avenir qui m'ignore, de ceux qui labourent passionément un présent auquel je fais défaut.
Tout cela est bien égotique et alors ? Le chagrin n'est pas celui du voisin qui m'empèche de vivre, c'est le mien. Il est en moi, accroché à ses rêves, à m'interroger sur mes inappétances, mes incompétences, mes vacuités.
Et je ne sais que répondre.
Je ne sais pas dire adieu, les amitiés mortes me hantent, je voudrais retrouver l'illusion qui m'aveuglait alors d'être auprès de gens qui me voulaient du bien. C'est sans conséquence, sinon que me ronge l'amertume de mon manque de discernement et que me sape la certitude de n'en avoir pas plus qu'hier. Comment croire aux demains afferctueux ?
La brutalité me gagne, le cynisme et l'intolérance s'emparent de mes yeux qui griffent les présents des autres, ceux qui vivent, ceux qui essaient, ceux qui apprennent.
Je suis décidément bien laide.
Avez-vous senti ces jours au goût de sel où vous deveniez plus adultes, où les illusions brisées vous ont ouvert des sentiers inconnus, mystérieux et féconds, effrayants et attirants ? Après avoir mis un genou à terre, vous vous releviez moins vite, plus lourds d'une expérience approfondie de vous-même et du monde. Vous vous étiez rapprochés de vos désirs...
Chérissez ces jours douloureux, car ils font cruellement défaut à d'autres moins éveillés, moins conscients du réel, moins forts.
Après avoir repoussé cette tentation depuis 3 ans, je me suis inscrite sur faiscebouque, qui, piochant dans ma liste de contacts m'a jeté au visage les noms de ceux qui me haïssent aujourd'hui, de ceux qui s'envolent dans un avenir qui m'ignore, de ceux qui labourent passionément un présent auquel je fais défaut.
Tout cela est bien égotique et alors ? Le chagrin n'est pas celui du voisin qui m'empèche de vivre, c'est le mien. Il est en moi, accroché à ses rêves, à m'interroger sur mes inappétances, mes incompétences, mes vacuités.
Et je ne sais que répondre.
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