150/366 Bécassine
Une fois de plus, je n'ai pas dit bonjour à la prostituée au coin de ma rue. Elles sont souvent trois ou quatre, noires, potelées et sexy dans leurs vêtements moulants. Elles remontent sur l'autre rue, je ne sais pas si ça signifie qu'elles agrandissent leur territoire. Depuis que j'ai emménagé, je regrette de ne pas les saluer, elles ne me regardent pas et je ne voudrais pas polluer leur vie si dure avec ma connerie d'ignorante du monde de la rue. C'est difficile. Que la vie est donc conne, parfois.
Aujourd'hui territoire de.